Toute notre évolution depuis le néolithique est lié à notre comportement alimentaire. En devenant sédentaire, l’homme va s’enraciner en un lieu, cultiver la terre en sélectionnant au fil du temps des céréales, des légumes, des arbres, en élevant des animaux et ainsi créer son biotope dans sa biodiversité. Ce bien commun de l’humanité avec l’industrialisation et la mondialisation va très vite se dégrader. Aujourd’hui, nous avons perdu plus de 60% du capital végétal et animal. Ce patrimoine vivant et résistant aux maladies, faisant partie de notre écosystème, a disparu. Les méthodes de culture intensive ont violé les lois de la vie fondamentale du sol, de l’eau et de l’air. L’homme s’est déconnecté de la Terre mère. Il est sorti des règles fondamentales de la nature dans laquelle il puisait son énergie et son art de vivre. La cellule cancéreuse, elle aussi, est devenue anormale et se met en mutation. Cette réalité est elle réversible ? Quel est le message ? Cette situation, que ce soit pour le cancer ou la destruction de la planète, crée une obligation de changement. Quels actes devons-nous poser ?