Saviez-vous qu’on compte désormais 30 % d’obèses parmi les adultes aux États-Unis ? que la puberté précoce est de plus en plus fréquente chez les filles ? que la concentration du sperme en spermatozoïdes a beaucoup baissé depuis un demi-siècle… ?
L’être humain est manifestement en train de changer et ce, à un rythme qui n’a plus rien à voir avec l’évolution darwinienne. Le coupable ? L’Homme lui-même qui a déclenché dans son milieu un véritable « big bang chimique »… lequel l’affecte en retour.
Paradoxalement, la médecine du futur offre, avec les cellules souches, la possibilité de régénérer les organes. Autres perspectives étonnantes, ouvrant la voie à une dissociation totale entre sexualité et reproduction : fabriquer des spermatozoïdes en laboratoire est désormais à notre portée, tandis que l’utérus artificiel se profile à l’horizon. Homo perturbatus ou Homo technologicus : qui va l’emporter ?